DES BASES DU RÉFORMISME CHEZ LES PROLÉTAIRES
Publié par admin on Nov 22, 2015 | 1 commentaireCHAPITRE 2 du dernier livre de Tom Thomas « 2015 – Situation et perspectives »
Le réformisme est une tendance qui a toujours existé chez les prolétaires (et bien sûr ailleurs dans les diverses fractions de la bourgeoisie dites « républicaines » ou « de gauche »). Sa caractéristique générale consiste à orienter et limiter les luttes à l’obtention d’améliorations matérielles (le « niveau de vie » selon l’expression générale, comme si celui-ci ne concernait pas aussi la richesse des activités et des besoins). Améliorations du rapport salarial, qui ne peuvent évidemment qu’être limitées par la reproduction de ce rapport, c’est-à-dire la continuation de la valorisation du capital. Celle-ci, la « croissance » (l’accumulation du capital), étant la condition même de ces améliorations. Autrement dit, non seulement elles sont limitées quantitativement (la part du produit qui va au capital s’accroissant nécessairement toujours plus, avec son accumulation, que celle qui va aux prolétaires), mais aussi qualitativement : si la consommation s’élève, c’est en grande partie pour répondre aux besoins aliénés générés et stimulés par le capitalisme, et en même temps il y a une profonde détérioration des besoins immatériels, le travail prolétaire étant vidé de toute qualité, devenant lui aussi de plus en plus aliéné et répulsif avec les progrès de la machinerie.
Une telle orientation réformiste désapproprie les prolétaires de toute puissance autonome. Elle ne change en rien le mouvement historique par lequel toute la puissance sociale est accaparée du côté du capital et de son État. Au contraire. Et une conséquence en est qu’est ainsi auto-entretenue chez les prolétaires soumis au réformisme l’idée que leur sort dépend de cette puissance, du capital, à la reproduction et à l’accroissement duquel ils auraient donc intérêt à contribuer [1]. Cela les amène donc à soutenir « leur » capital, à souhaiter sa croissance maximum, en espérant ou exigeant seulement qu’elle leur profite aussi, et pas seulement aux autres ayants droit, patrons, financiers, étrangers, etc. Exigence qu’ils demandent paradoxalement à l’État capitaliste lui-même de réaliser (paradoxe qui relève évidemment du fétichisme de l’État, ce dont je reparlerai plus loin).
C’est pourquoi, sous imprégnation et domination de cette idéologie réformiste, les prolétaires, dans leur majorité, confient leurs revendications à des appareils syndicaux et politiques qui s’affirment comme leurs représentants officiels et exclusifs auprès du patronat et de l’État, chargés de négocier un rapport salarial plus équitable ! Ces médiateurs se transformeront progressivement au cours de l’histoire en quasi-appareils d’État, appareils de professionnels dotés par l’État d’importants moyens matériels, de postes et sinécures grassement payés. Ils jouent dès lors un rôle essentiel pour borner les luttes prolétaires dans les limites du respect des conditions de la reproduction (c.-à-d. de la valorisation) du capital, ainsi que pour organiser et stimuler la domination du réformisme sur les prolétaires. Rôle qui a toujours pris une importance particulière dans les périodes où ces luttes prenaient un tour révolutionnaire, ou menaçaient seulement de le faire. C’est alors que syndicats et partis réformistes (c.-à-d. « la gauche ») se sont toujours révélés au grand jour comme une carte maîtresse au service de la bourgeoisie de par leur influence dans le peuple. Les exemples sont légion, par exemple, en France : 1936, 1945-48, 1968 ; en Allemagne : 1918-1920. De même ils ont aussi toujours soutenu à des degrés divers le colonialisme, l’impérialisme, jusqu’aux guerres qui en découlaient [2].
Lénine disait qu’une réforme peut certes, éventuellement, apporter un mieux pour le peuple (aujourd’hui c’est le plus souvent l’inverse), mais en même temps elle « est une concession faite par les classes dirigeantes pour retenir, affaiblir, ou étouffer la lutte révolutionnaire, pour diviser la force et l’énergie, pour obscurcir la conscience des classes révolutionnaires, etc. » [3].
Mais de ce double caractère de la réforme, la majorité des prolétaires ignorent le second tant que la bourgeoisie est capable de leur faire ces concessions. D’une façon plus générale, tant que les prolétaires n’envisagent pas la possibilité d’une abolition de leur condition, ils ne peuvent alors que chercher à l’améliorer. Ce qui les pousse spontanément au réformisme comme idéologie et comme seul objectif de leurs luttes tant que le capitalisme peut ou paraît pouvoir procurer cette amélioration [4]. Ils y ont particulièrement adhéré au xxe siècle dans les pays impérialistes, puisque effectivement – et à condition d’oublier ou d’accepter que deux guerres mondiales, d’innombrables exactions et massacres coloniaux, des grèves brisées avec les plus grandes brutalités policières et judiciaires en furent aussi quelques-uns des effets – le capitalisme a pu y augmenter significativement le « niveau de vie » matériel des prolétaires. Leur paupérisation ne leur apparaissait en général pas puisqu’elle n’y était alors en général que relative à l’accroissement du capital (à la part des richesses s’accumulant à ce pôle) [5].
C’est un phénomène, transitoire dans l’histoire du capitalisme et propre aux pays capitalistes les plus développés, qui mérite qu’on en rappelle l’explication. Pour rester bref, on peut la résumer en deux causes principales :
1°) Importants développements du machinisme et de la productivité. Ils permirent l’accroissement de la plus-value (pl) extraite sous sa forme dite relative. Sans redire ici l’analyse de cette forme [6], rappelons un résultat des augmentations de la productivité qui en sont la base : elles permettent d’augmenter – pendant un certain temps – à la fois le niveau de consommation des masses (du fait de l’abaissement de la valeur des marchandises qu’elles induisent), et la masse de la pl, donc des profits (du fait d’une production plus massive, à moindres coûts de production et pouvant être ainsi écoulée).
2°) Expansion d’une exploitation sauvage des peuples dominés par les impérialismes, ainsi que de leurs ressources en matières premières et agricoles. Ce qui constitua (et constitue toujours) une source importante d’accroissement de la pl dans les pays impérialistes dès l’époque de la colonisation. Accroissement dont les prolétaires de ces pays reçurent des « miettes ». Ce qui fit dire à Engels : « Les ouvriers anglais mangent allègrement leur part de ce que rapporte le monopole de l’Angleterre sur le marché mondial et dans le domaine colonial. » [7]
Nous verrons ultérieurement ce que deviennent aujourd’hui, à l’époque du capitalisme sénile, ces deux fondements [8] matériels, objectifs, de la domination du réformisme sur les prolétaires. Domination qui n’était pas tant le fait d’un « couvercle » qui aurait été posé de l’extérieur par les propagandistes et organisations du réformisme sur un prolétariat chaud bouillant révolutionnaire, mais qui était plutôt la manifestation de ces circonstances particulières dont ceux-ci se servirent pour exercer et amplifier leur influence. Beaucoup, très souvent, ont bien pu taxer de « trahison » les écarts abyssaux entre leurs discours et leurs actes. Mais si, malgré les innombrables expériences que les peuples ont faites de ces « trahisons », ils ont, jusqu’à nos jours, une minorité exceptée, en général soutenu, suivi, réélu des dirigeants réformistes, c’est bien qu’en profondeur ils étaient imprégnés de cette idéologie, espérant toujours qu’arriverait au pouvoir une « vraie gauche » qui l’appliquerait avec succès, sans « trahir » ses promesses illusoires. Ce n’est pas cette idéologie bourgeoise qu’ils réfutaient, mais ceux qui la « trahissaient » nécessairement parce qu’elle était inapplicable, utopique.
Ainsi les mouvements prolétaires du xxe siècle se sont développés entre ces deux pôles : dans les pays aux forces productives peu développées, à faible productivité, telles la Russie et la Chine, la « pénurie » fut une cause objective essentielle de l’échec du processus révolutionnaire qui y avait été commencé. Dans les pays les plus développés, « l’abondance » matérielle a d’abord été un facteur pour que la bourgeoisie puisse y stimuler le réformisme qui y était l’idéologie spontanément dominante chez la majorité des prolétaires [9].
L’intérêt de rappeler ces circonstances historiques spécifiques est de comprendre que d’autres circonstances produiront d’autres effets. Or justement, la crise actuelle révèle que nous entrons dans l’époque du déclin inéluctable et insurmontable de ces fondements matériels de la domination du vieux réformisme sur les prolétaires. La domination de l’idéologie bourgeoise subsiste évidemment sur la base des fétichismes découlant des rapports de production et d’échanges propres au capitalisme, mais elle prend alors principalement des formes « extrémistes » néo-fascistes, désespérées et morbides (et non pas la forme « démocratique » du réformisme traditionnel), ce dont je reparlerai.
[1] Le rapport salarial « accoutume le travailleur à voir sa seule chance de salut dans l’enrichissement de son maître. » (K. I, 3, 60). Accoutumance qui est pénétration de l’idéologie bourgeoise chez les travailleurs : réformisme, nationalisme, corporatisme en sont quelques-uns des reflets.
[2] Le journal Le Parisien du 26/04/14 titrait, à propos d’un sondage, « Hollande est-il vraiment de gauche ? » Mais oui, bien sûr ! Comme ses prédécesseurs de gauche, Mitterrand, Mollet, Thorez, Blum, et tous ceux avant eux, par exemple les fossoyeurs de la révolution de 1848, les Barbès, Ledru-Rollin, Louis Blanc, Raspail, etc.
[3] œuvres complètes, t. 12, p. 235.
[4] Il ne s’agit pas ici d’ignorer qu’il y eut dans le passé des luttes révolutionnaires et des militants communistes remarquables. Ce dont il s’agit est de dire pourquoi ils restèrent minoritaires.
[5] Ce que Marx et Engels ne prévoyaient pas à leur début quand ils écrivaient en 1848, dans Le Manifeste du P. C. : « L’ouvrier moderne au contraire, loin de s’élever avec le progrès de l’industrie, descend toujours plus bas, en dessous même des conditions de vie de sa propre classe. »
[6] Cf. K. I, 2, 183-191.
[7] Lettre d’Engels à Kautsky, 12 septembre 1882, in Marx-Engels, œuvres choisies, T. 3, p. 511, éd. du Progrès, Moscou.
[8] Les deux sont liés. Mais on ne saurait, selon une interprétation dite « léniniste », ne retenir que le deuxième.
[9] Lénine avait d’ailleurs prévu cette situation en disant que la révolution politique serait assez facile dans les pays de pénurie, mais le processus vers le communisme très difficile. Et l’inverse pour les pays d’abondance.
On peut se demander pourquoi Engels, Marx,etc. n’ont pas été réformiste.Parce qu’ils sont naturellement gentils ? naturellement bons ? On me dira: Non, c’est parce qu’ils étaient conscient révolutionnairement.Qu’est ce que cela veut dire ? Que pour eux, le prolétariat a intérêt à la révolution plutôt qu’au réformisme.
Pourquoi Marx, Engels,etc. ? pensent-ils comme cela ? Parce qu’ils ont une vision scientifique du monde qui leur permet de connaitre l’intérêt véritable du prolétariat.
Pourquoi le prolétaire lambda n’a pas une conscience scientifique de ces intérêts ? A cause de la division social du travail.
En effet, par la division du travail, un ouvrier n’a pas le droit d’être économiste, ni d’être historien.Alors il subit l’économie et l’histoire du capitalisme.Sa volonté se meut à l’intérieur de ces sciences bourgeoises.
Imaginez un ouvrier découvrir la plus-value !(même les économistes bourgeois n’ont pas pu le faire).N’est ce pas historiquement impossible ?
Imaginez un ouvrier découvrir la lutte des classes(et par là, en partie, la nécessité du communisme)!N’est ce pas historiquement impossible ?
La base du réformisme est la séparation, par la division du travail, des sciences économiques et historiques des ouvriers.Ils ont, dans ces conditions, une vision fausse de leurs propres intérêts(contradiction entre conscience et nécessité révolutionnaire).
Le malheur est que touts les partis communistes et socialistes ont été organisés sur la base de cette division du travail.D’où une une direction ou avant-garde qui « éclaire » par sa « science » le prolétariat.
Il se produit alors deux situations historiques dû à cette contradiction au sein même du prolétariat(séparation des sciences sociales de la production)
Cas n°1: La direction politique achetée par la bourgeoisie(réformisme)
Cas n°2: Le parti prend le pouvoir, la direction se transforme en classe exploiteuse(léninisme).Cela est dû au fait que, par la division du travail, les moyens de production tombent entre les mains de la direction du Parti.
C’est pourquoi, le prolétariat ne peut jamais vaincre le réformisme et le léninisme tant qu’elle n’ a pas une conscience scientifique de ses intérêts et cela ne peut se faire que sous deux conditions essentielles:
1° Les sciences sociales doivent être populaires donc suppression de la division du travail au niveau individuel entre les sciences économiques et historiques et le travail matériel.
2° L’organisation du parti communiste(jusque là, une copie de l’organisation capitaliste des entreprises) doit supprimer la division du travail entre les militants, et par là les hiérarchies.
Parce que la bourgeoisie exploite toujours la possibilité des hiérarchies pour contrôler les leaders(réformisme).
Avec ces conditions, le prolétariat qui prendra le pouvoir supprimera à jamais la subordination de l’individu à la division du travail, c’est à dire l’abolition définitive de la propriété privée.
C’est seulement de cette manière que l’on peut expliquer la contradiction entre les conditions objectives de la révolution et les conditions subjectives réactionnaires du prolétariat.
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Par ailleurs, en 1917, dans les principales villes russes(Moscou, Leningrad, Kiev, Bakou).La grande industrie était présente.Les conditions étaient là pour supprimer l’ancienne division du travail.
Non pas sur tout le territoire( où la paysannerie domine), mais là où elle était nécessaire(grande industrie).
Car la condition normale de l’utilisation de l’industrie est la suppression de l’ancienne division du travail, c’est à dire la formation des ouvriers aux branches de la grande industrie(existant sur le territoire).
Voici ce que Marx dit:
“ Au moyen de machines, de procédés chimiques et d’autres méthodes, elle bouleverse avec la base technique de la production, les fonctions des travailleurs et les combinaisons sociales du travail, dont elle ne cesse de révolutionner la division établie en lançant sans interruption des masses de capitaux et d’ouvriers d’une branche de production dans une autre. La nature même de la grande industrie nécessite le changement dans le travail, la fluidité des fonctions, la mobilité universelle du travailleur… Nous avons vu que cette contradiction absolue… finit par détruire toutes les garanties de vie du travailleur…, qu’elle aboutit… à la dilapidation la plus effrénée des forces de travail et aux ravages de l’anarchie sociale. C’est là le côté négatif. Mais si la variation dans le travail ne s’impose encore qu’à la façon d’une loi physique dont l’action, en se heurtant partout à des obstacles, les brise aveuglément, les catastrophes mêmes que fait naître la grande industrie imposent la nécessité de reconnaître le travail varié et, par conséquent, le plus grand développement possible des diverses aptitudes du travailleur comme une loi de la production moderne, et il faut à tout prix que les circonstances s’adaptent au fonctionnement normal de cette loi. C’est une question de vie ou de mort. Oui, la grande industrie oblige la société, sous peine de mort, à remplacer l’individu morcelé, porte-douleur d’une fonction productive de détail, par l’individu intégral qui sache tenir tête aux exigences les plus diversifiées du travail et ne donne, dans des fonctions alternées, qu’un libre essor à la diversité de ses capacités naturelles ou acquises [Le Capital,Livre I, pp. 165-166]. ”
Après, les deux plans quinquennaux, l’URSS était la première puissance industrielle de l’Europe.
C’est pour cela qu’elle était capable de produire par milliers des tanks, des avions, des machines-outils.
En 1949, elle produit la bombe la plus puissante du monde avant même la vielle Angleterre.Sa technologie a dépassé celle l’Angleterre.Pays où, Marx a découvrit les conditions de la suppression de la division du travail au niveau de l’individu.
Mais l’URSS, malgré l’existence de la grande industrie, continue a se mouvoir dans l’utilisation capitaliste des moyens de production.Donc,la contradiction entre la grande industrie et les forces de travail agissait pleinement.C’était du capitalisme d’Etat.
On va peut-être me dire que c’était à cause de Staline.
Mais même lorsque Lénine était au pouvoir, les ouvriers utilisaient les moyens de production à la manière capitaliste.
Car pour former les ouvriers, à travailler dans plusieurs domaines, il faut la participation de tout le monde au travail productif pour réduire le temps de travail social au minimum.Donc la division du travail entre l’Administration d’Etat et la production disparaît.
Écoutons Engels sur cela:
« En se rendant maîtresse de l’ensemble des moyens de production pour les employer socialement selon un plan, la société anéantit l’asservissement antérieur des hommes à leurs propres moyens de production. Il va de soi que la société ne peut pas se libérer sans libérer chaque individu. Le vieux mode de production doit donc forcément être bouleversé de fond en comble, et surtout la vieille division du travail doit disparaître. A sa place doit venir une organisation de la production dans laquelle, d’une part, aucun individu ne peut se décharger sur d’autres de sa part de travail productif, condition naturelle de l’existence humaine; dans laquelle, d’autre part, le travail productif, au lieu d’être moyen d’asservissement, devient moyen de libération des hommes, en offrant à chaque individu la possibilité de perfectionner et de mettre en oeuvre dans toutes les directions l’ensemble de ses facultés physiques et intellectuelles, et dans laquelle, de fardeau qu’il était, le travail devient un plaisir.
Cela n’est plus aujourd’hui une fantaisie, un vœu pieux. Avec le développement actuel des forces productives, l’accroissement de la production donné dans le ! fait même de la socialisation des forces productives, l’élimination des entraves et des perturbations qui résultent du mode de production capitaliste, celle du gaspillage de produits et de moyens de production, suffisent déjà, en cas de participation universelle au travail, pour réduire le temps de travail à une mesure qui, selon les idées actuelles, sera minime »(https://www.marxists.org/francais/engels/works/1878/06/fe18780611ac.htm#sdfootnote187sym).
Les léninistes utilisent l’argument de la productivité pour maintenir l’ancienne division du travail en URSS.Mais ceci est réactionnaire.C’est en fait pour maintenir leurs contrôle sur les moyens de production au dépend des ouvriers.
Écoutons encore Engels:
« Il n’est pas vrai, d’autre part, que la suppression de l’ancienne division du travail soit une revendication uniquement réalisable aux dépens de la productivité du travail. Au contraire, par la grande industrie, elle est devenue condition de la production elle-même. »(https://www.marxists.org/francais/engels/works/1878/06/fe18780611ac.htm#sdfootnote187sym)
Pour Engels donc, l’utilisation normale de la grande industrie ne peut se faire que dans le cadre de la suppression de la division du travail au niveau individuel.
Très loin des théories fumistes léninistes et stalinistes rejetant la suppression de l’ancienne division du travail sous prétexte qu’il faut d’abord encore(et encore !) augmenter la productivité malgré l’existence de la grande industrie.
Au contraire, avec la suppression de l’ancienne division du travail, la productivité augmente rapidement que celle de n’importe quel industrie capitaliste.
La seule raison qui empêchait de supprimer cette division du travail était l’existence de la propriété privée des moyens de production.Car cette propriété ne peut être supprimer que lorsque l’ancienne division du travail disparaît.