MÛRISSEMENT DES BASES MATÉRIELLES DU COMMUNISME DANS LE CAPITALISME CONTEMPORAIN

CHAPITRE 4 du dernier livre de Tom Thomas « 2015 – Situation et perspectives »

Le communisme n’est pas une société idéale inventée de toutes pièces par quelques penseurs plus ou moins bien inspirés. C’est l’évolution historique du capitalisme qui fait apparaître sa barbare sénilité. Cela au moment même où il a développé à un maximum, mais qu’il ne peut plus dépasser, les forces productives. Et cette situation qui le plonge dans une crise chronique catastrophique contient concomitamment les moyens matériels de construire une tout autre société (c.-à-d. d’autres rapports sociaux), une communauté d’individus aux besoins, facultés et activités élevés, qualitativement riches.

Ce contenu, la richesse qualitative, doit être explicité avant d’examiner l’existence de ces moyens pour l’atteindre (sans lesquels on ne pourrait construire que sur du vide, que rêver de simples utopies). Rappelons brièvement ce qu’est la vraie richesse pour les hommes (vraie, c’est-à-dire adéquate à leur nature qui est leur auto-développement par leurs travaux ou activités). Son premier fondement est l’abondance de temps disponible pour qu’ils puissent développer leurs facultés et activités créatrices dans le plus de sens possible, aussi bien « horizontalement » (diversité des activités) que « verticalement » (perfectionnement).

Un travail riche est évidemment l’opposé d’un travail contraint, répulsif. Il n’est pas imposé comme une obligation, mais est l’expression d’un besoin intérieur [1], une libre volonté. Il est donc en lui-même la satisfaction d’un besoin créatif personnel, et non pas, comme dans le capitalisme, n’importe quel travail, dont le produit indiffère puisqu’il ne s’agit finalement que de gagner de l’argent afin de satisfaire un besoin extérieur à ce travail.

Le travail riche est ainsi non seulement directement jouissance dans son effectuation, jouissance d’éprouver et développer son habileté, ses connaissances et autres facultés dans l’effort, la volonté, la ténacité que cela implique. Mais il l’est aussi parce que son résultat satisfait et développe par ses qualités (son utilité, sa beauté, sa nouveauté, le plaisir qu’il procure, etc.) les besoins élevés d’autres hommes. De sorte que ce travail satisfait également ce besoin qu’a l’individu de relations sociales faites non de concurrence, mais d’émulation, d’enrichissement réciproque des besoins, jouissances et capacités de chacun. Tant il est vrai que l’individu ne se construit qu’avec et par les autres, donc que l’élévation qualitative des besoins, facultés, activités de chacun dépend de celles des autres, en plus grand nombre possible [2], dans des échanges réciproques.

La construction des hommes par eux-mêmes a évidemment toujours été sociale. Et de plus en plus au fur et à mesure de l’élévation des besoins, de la diversification des produits, et de la complexification des techniques, des sciences et des procès de production et d’échange. Mais sociale selon des caractéristiques historiquement spécifiques de division du travail et d’appropriation. Pour ce qui concerne le mode de production capitaliste (MPC), le « travailleur collectif » (terme qui désigne la collectivisation massive des procès de production) est constitué notamment de profondes divisions du travail entre capitalistes « actifs » (dirigeants et « puissances intellectuelles de la production ») et prolétaires, États et peuples, centres impérialistes et peuples dominés. Dans ce « travailleur collectif » la coopération est contrainte, domination de certains sur les autres. Elle est fondée sur, tout autant qu’elle l’organise, la dépossession des prolétaires aussi bien de la maîtrise de leur travail que de son produit.

Le procès de la révolution communiste est celui de l’abolition de ces divisions du travail déterminant quels sont ceux qui possèdent, qui dominent, qui accaparent au détriment des autres. L’association y sera le résultat en même temps que le moyen de l’appropriation par tous des conditions de la production et de la vie sociale. Laquelle maîtrise permettra alors que les rapports de tels individus avec la nature soient en adéquation avec le fait qu’ils en font partie et ne peuvent donc se construire en la ruinant. La recherche de la vraie richesse n’a rien à voir avec une consommation sans cesse accrue de tout et n’importe quoi, une simple accumulation de quantités de choses. Une telle association d’individus possesseurs ensemble de leurs conditions de vie et unis pour se développer par le profond intérêt commun de leur enrichissement réciproque sera donc une véritable communauté d’individus libres, et non pas une simple collectivisation et coopération contrainte, puisque l’intérêt de chacun sera celui de tous, que tous puissent développer librement et au mieux leurs facultés et activités [3].

Comme on le voit, ces quelques caractéristiques générales du communisme ne sont pas issues de l’imagination, mais de ce qu’est la nature humaine – auto-construction par le travail – et de la constatation des potentialités présentes dans le capitalisme permettant de fonder le développement d’individus d’une essence nouvelle, telle que le contenu essentiel vient d’en être tracé.

Revenons en effet à notre sujet : ces potentialités, ces moyens matériels existants qui peuvent servir de point de départ à un processus vers le communisme jusqu’à son aboutissement. Ils sont, pour les principaux, les suivants :

  1. Dépérissement drastique de la quantité de travail contraint utilisé dans la production, « abondance » potentielle considérable de temps libre.
  2. Autrement dit, dépérissement de la valeur d’échange, donc possibilité de supprimer ses formes concrètes telles que prix, monnaie, argent, etc. Le but du travail peut devenir les valeurs d’usage et la satisfaction de besoins qualitativement élevés.
  3. Collectivisation et internationalisation des procès de production et des échanges (mais selon les divisions impérialistes des travaux). D’où universalité des connaissances, des sciences, des besoins. Partout l’accumulation des savoirs et techniques élaborés par les générations passées est, et de plus en plus, le facteur essentiel de la production, tels un « intellect général », un « cerveau social » universel (certes accaparé par le capital et ses « fonctionnaires », telles les « puissances intellectuelles de la production »).
  4. Une masse croissante de prolétaires, partout dans le monde, sont soumis à des conditions d’existence de plus en plus difficiles, de plus en plus létales au fur et à mesure de l’aggravation (inéluctable) des difficultés du capital à son âge sénile à se valoriser et s’accumuler.

Ces circonstances actuelles ainsi très brièvement rappelées sont des moyens bien réels d’un processus menant au communisme. Non pas tels quels, mais à condition d’être transformés pour qu’ils le servent. Ce qui est une tâche qui nécessite la poursuite de ce procès révolutionnaire après la révolution politique.

Reprenons par exemple la question du temps libre. Comme je l’ai rappelé, c’est le développement du capitalisme qui a généré une diminution considérable du temps de travail. Un actif travaillait environ 3.000 heures par an vers 1870 en France ou en Angleterre. Un siècle plus tard c’était déjà moitié moins ! Et cette tendance a été la même ailleurs au fur et à mesure de l’expansion mondiale du capitalisme moderne. La question n’est pas de constater à quel point la machinerie s’est substituée au travail, et au travail prolétaire surtout. Cela toutes les statistiques le démontrent amplement. Elle est que le capital fait que le temps de non-travail ainsi développé ne soit pas du temps libre, du temps utilisable pour l’enrichissement des capacités, des pouvoirs, des besoins, des activités des travailleurs. Au contraire il réduit massivement les prolétaires en masse à la misère physique, intellectuelle, sociale et morale du chômage, ou il absorbe ce temps de non-travail à son profit au moyen de loisirs absolument aliénants.

Mais ce n’est pas tout. Au fur et à mesure de son mouvement historique d’accumulation, le capital a engendré une masse croissante d’emplois dans des fonctions commerciales, financières, étatiques, médiatiques, etc., qui, immédiatement ou progressivement selon les cas, n’auront plus lieu d’être parce que le processus révolutionnaire vers le communisme abolira les rapports sociaux qui en génèrent pour lui l’utilité (les besoins de domination, de profits, de consommation, d’accaparement, d’argent, de crédit, etc., propres au MPC). Non seulement cela permettra aux millions de personnes employées dans ces secteurs d’aller prendre leur part du travail contraint subsistant, diminuant d’autant celle des autres. Mais aussi, toutes ces personnes, et leurs moyens de travail, étant financées par la pl produite par les ouvriers, cela permettra de supprimer la quantité de leur travail (surtravail) qui la produisait. Deux moyens donc d’abaisser la quantité de travail contraint qui subsistera après la révolution politique. Et il en apparaîtra encore d’autres dès lors que les conditions de la production et de la vie seront transformées au cours de ce processus (qu’on pense, par exemple, aux rapports entre les dépenses de santé et le MPC).

Ce ne sont là que quelques remarques sommaires sur la question du temps libre. Ce qui importe à travers elles, c’est de prendre conscience de l’immense potentiel de temps libre que recèle le capitalisme contemporain. Non seulement par le partage du travail avec les chômeurs, mais bien plus encore par le bouleversement du mode de production et de consommation capitaliste, par la transformation radicale des activités et des besoins des individus, de leurs comportements, de leurs rapports entre eux et avec la nature. Partager et changer le travail, c’est nécessairement un seul et même processus [4].

On le voit : rien de tout ceci ne peut être mis en œuvre dans le capitalisme. Le temps libre n’est pas un fondement pour le communisme qui serait déjà là tout prêt. Il ne l’est que potentiellement, en tant que temps qui peut (et cela est la nouveauté historique) et doit être conquis et transformé par le processus révolutionnaire en temps pour abolir le travail et la condition de prolétaire, pour l’appropriation par tous des conditions matérielles et intellectuelles de leur auto-développement (c.-à-d. de la liberté).

Potentiels aussi sont les autres fondements matériels du communisme présents dans le capitalisme contemporain évoqués ci-dessus.

Ainsi en est-il de cette tendance, que génère inexorablement le capitalisme, à la baisse de la valeur d’échange des produits, et qui aboutit aujourd’hui à sa crise chronique. Mais malgré tout cette valeur se maintient peu ou prou dans les convulsions violentes et catastrophiques de cette crise : c’est sa fonction même, et tous les moyens sont bons, jusqu’aux guerres les plus destructrices [5]. D’où, entre autres, l’expansion pharaonique du crédit (du capital financier) comme tentative de perpétuer l’accumulation du capital. Bien sûr il ne s’agit que de la valorisation fictive d’un capital fictif, ce qui se traduit rapidement et régulièrement par des krachs de plus en plus retentissants, qui entraînent une aggravation de la crise et de la situation des peuples. Ici aussi il faut un processus révolutionnaire pour en finir avec la valeur d’échange et ses formes phénoménales : argent, monnaie, prix, etc. C’est-à-dire en finir avec les rapports d’appropriation privée qui induisent nécessairement l’existence de la valeur quand bien même sa substance, le travail social (abstrait), tend à s’épuiser (on a vu que la crise actuelle est la manifestation de cette contradiction, dont l’antagonisme est devenu tel qu’il induit ces moyens extrêmement violents que sont amenés à prendre les fonctionnaires du capital).

Ainsi en est-il avec la mondialisation. L’internationalisation du MPC a supprimé bien des particularismes étroits, figés, conservateurs, des enfermements bornés, en organisant la participation de milliards d’individus à une sorte de « travailleur collectif » mondial qui a développé les forces productives à un niveau qui permet d’envisager la possibilité d’un avenir sans travail contraint comme on vient de le voir. Mais il l’a fait en détruisant la nature et les hommes jusqu’à menacer de mettre fin à l’humanité. Et aussi en exacerbant une division impérialiste du travail entre des pays dominés et ceux qui concentrent la possession des principaux moyens de production – notamment les moyens scientifiques – et la propriété financière, et donc aussi l’appropriation des richesses. Division mondiale du travail qui redouble la division « ordinaire » que le capital a toujours générée et développée entre « les puissances intellectuelles de la production [qui] se développent d’un seul côté parce qu’elles disparaissent sur tous les autres. Ce que les ouvriers parcellaires perdent se concentre en face d’eux dans le capital. La division manufacturière leur oppose les puissances intellectuelles de la production comme la propriété d’autrui et comme pouvoir qui les domine. »[6] Ainsi, si le capital a développé un certain universalisme – lequel n’est pas en soi nécessairement un appauvrissement, ni une uniformité, dans la mesure, et seulement dans la mesure, où il s’agit de la démultiplication des connaissances, des activités, des besoins, de la puissance des hommes sur leur propre destin (leur liberté) –, il l’a fait contradictoirement, dans les plus extrêmes violences, destructions et désappropriations. La mondialisation capitaliste n’est donc qu’un fondement potentiel pour un processus vers le communisme. Lequel a justement pour tâche de briser ces divisions du travail qui ont organisé l’appropriation des richesses matérielles et intellectuelles générées dans cette mondialisation par la bourgeoisie. Ce qui est permettre à chacun de s’approprier ce qui lui sera nécessaire pour profiter et contribuer à un véritable universel pour tous, un universel fait de l’enrichissement réciproque des qualités personnelles, spécifiques, propres à chaque individu.

En résumé on peut affirmer que les principaux fondements matériels nécessaires au succès d’un processus révolutionnaire communiste existent aujourd’hui au sein du capitalisme. Mais potentiellement seulement, et comme cachés, par l’usage et les formes concrètes que le capital leur donne. Il faut donc qu’ils soient mis à jour et surtout transformés et développés autrement par ce processus même. C’est son objet, et c’est ce qui rend inéluctable cette phase dite de transition entre la révolution politique et le communisme. Les prolétaires peuvent seuls en être le sujet pour le mener jusqu’au bout, jusqu’à l’abolition de la condition de prolétaire. Mais là aussi il faut une transformation : qu’ils deviennent une classe, c’est-à-dire unis dans la volonté et l’activité de réaliser le potentiel révolutionnaire, le devenir libérateur de tous ces fondements.

Aujourd’hui l’analyse de la situation générale – qui devra bien sûr se concrétiser par celle des situations particulières – montre la nécessité et la possibilité [7] d’un tel processus. Cette possibilité est une situation nouvelle dans l’histoire. Elle devra donc susciter un mouvement prolétaire nouveau. Non plus massivement réformiste comme l’ancien, mais massivement engagé dans le processus pour le communisme. Mouvement qui est donc à créer.

[1]  « Le royaume de la liberté commence seulement là où l’on cesse de travailler par nécessité imposée de l’extérieur. » K. I, 3, 198.

[2]  « Le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous », Marx et Engels, Manifeste du parti communiste.

[3]  Alors le travail « ne sera pas seulement un moyen de vivre, mais deviendra lui-même le premier besoin vital… », écrivait Marx dans sa Critique du programme de Gotha. Phrase dans laquelle il avait évidemment en vue le travail riche, contrairement à celle qui a été citée note 6.

[4]  Cf. Partager le travail, c’est changer le travail, T. Thomas, éd. Albatroz, Paris 1994.

[5]  Bien que sénile le capital ne s’écroulera pas de lui-même. Il n’y a pas de situation sans issue pour la bourgeoisie, à l’exception d’un processus révolutionnaire communiste victorieux abolissant les racines de son existence.

[6]  K. I, 2, 50.

[7]  Cf. T. Thomas, Nécessité et Possibilité du communisme, éd. Jubarte, 2013.

 


1 commentaire

  1. Chacun sait que ce n’est pas la première fois que le capitalisme entre dans des crises systémiques.
    On se demande pourquoi la longue crise des années 30 suivi de la guerre la plus meurtrière de l’histoire n’ait pas pu provoqué un sursaut révolutionnaire mais au contraire le réformisme s’y est adaptée.
    Cela fait 8 ans que l’Espagne est en crise avec un taux de chômage officiel qui dépasse les 20% mais lors des dernières élections le réformisme a raflé toute la mise.

    On voit que la théorie selon laquelle le prolétariat se réveillera instinctivement de lui-même parce que les conditions matérielles du réformisme ont disparu est réfuté à chaque instant par les événements politiques.

    Au contraire, c’est lorsque le salarié moyen(et donc la majorité de la population) devient scientifique en économie politique marxiste, et par là, la suppression de la subordination des individus à la division du travail entre les sciences sociales et le travail matériel que l’Etat sera nécessairement( par la poussée des salariés ainsi réveillé)subordonné à la domination du prolétariat(donc la révolution).

    La révolution communiste est différent des révolutions passées parce qu’elle se ferra que par la majorité.Donc il faut un développement plus puissant des moyens de communications(par exemple internet) pour supprimer l’isolement du salarié moyen avec l’économie politique marxiste.

    Parce qu’avec les nouvelles technologies, l’isolement du salarié moyen(sur la plan intellectuel) devient de plus en plus difficile.Or le pouvoir bourgeois s’appuie sur ce isolement pour tromper le prolétariat, en achetant dans l’ombre leurs leaders.

    D’ailleurs, ce problème est grave aujourd’hui.C’est la tactique habituelle de la bourgeoisie.Il s’appuie sur son Etat(agents,etc) pour acheter dans l’ombre la liberté d’expression des dirigeants.

    Elle en est réduit à commettre ces actes illégales.
    Ce sera au futur parti communiste de trouver une solution à ce problème.

    Voilà, l’origine du réformisme est la contradiction entre les conditions objectives(de la révolution) et les conditions subjectives(en retard, réactionnaires).Et cela ne peut être éliminé que par la fusion du scientifique(économie marxiste) et du travailleur lambda.
    ——————————————————–
    L’auteur de cet article nous parle d' »homme riche » « travail contraint ».Ce ne sont que des concepts de la théorie de l’aliénation de Karl Marx savamment interprétés avec d’autres mots.
    Mais il se garde bien de parler des résultats de Karl Marx du « travail riche » publier dans le Capital(Livre 1, p.165-166).
    Ainsi:
    Il se garde de parler de la nécessité du travail varié, du changement dans le travail.
    Il se garde de parler de la contradiction entre le travail spécialisé et la grande industrie.
    Et donc il se garde de parler de la solution de cette contradiction: la formation des travailleurs à toutes les branches du travail.

    Même chose pour le temps libre nécessaire à la formation complète des travailleurs.
    Il se garde là aussi de publier les travaux de Friedrich Engels(Voir L’Anti-duhring , Chapitre sur la production) sur la question.
    Le lecteur qui fera l’effort de vérifier tout ceci, verra qu’après la nationalisation de l’industrie, après l’obligation pour tout le monde de participer au travail productif(y compris les politiciens et hauts fonctionnaires), le temps de travail sera réduit au minimum pour supprimer le travail spécialisé.
    Donc la suppression de celui-ci ne se fera pas au dépend de la productivité.

    Le lecteur doit savoir que depuis 1917, on continue à tromper le prolétariat sur la question du travail spécialisé en prenant soin de cacher les travaux de Marx.Lénine est passée par là; Staline est passé par là; Trotski,etc.
    L’idéologie de la propriété privée peut prendre des formes absolument surprenantes.La seule arme pour les démasquer est la maîtrise de l’économie politique marxiste.

    Encore sur Lénine.
    Comparez sa théorie de l’accumulation(Pour caractériser le romantisme économique…p.12) avec celle de Karl Marx(Schéma de l’accumulation livre 2 p.571-576).Vous verrez que la théorie de Lénine selon laquelle la production des moyens de production doit croître plus vite que la production des articles de consommation est archi-faux, en pleine contradiction avec la pensée de Marx qui a démontré en pleine lumière le contraire.

    Evidemment, notre auteur se garde bien de publier ces vérités, ces pensées véritables de Marx et Engels.
    Mais doit avoir une fin.Tôt ou tard le salarié moyen le saura.

    Voilà, il est très important au lecteur, d’aller à la source , de vérifier.D’éviter de tomber dans des vocabulaires pseudo-scientifiques.

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