CONSTRUIRE UN NOUVEAU MOUVEMENT COMMUNISTE
CHAPITRE 5 du dernier livre de Tom Thomas « 2015 – Situation et perspectives »
Voilà qui paraît bien utopique quand on constate l’état d’immense faiblesse du mouvement prolétaire et, l’un n’allant pas sans l’autre, des communistes aujourd’hui (et depuis longtemps).
MÛRISSEMENT DES BASES MATÉRIELLES DU COMMUNISME DANS LE CAPITALISME CONTEMPORAIN
CHAPITRE 4 du dernier livre de Tom Thomas « 2015 – Situation et perspectives »
Le communisme n’est pas une société idéale inventée de toutes pièces par quelques penseurs plus ou moins bien inspirés. C’est l’évolution historique du capitalisme qui fait apparaître sa barbare sénilité. Cela au moment même où il a développé à un maximum, mais qu’il ne peut plus dépasser, les forces productives. Et cette situation qui le plonge dans une crise chronique catastrophique contient concomitamment les moyens matériels de construire une tout autre société (c.-à-d. d’autres rapports sociaux), une communauté d’individus aux besoins, facultés et activités élevés, qualitativement riches.
DÉCLIN ET DISPARITION DES BASES MATÉRIELLES DU RÉFORMISME SOCIAL-DÉMOCRATE
CHAPITRE 3 du dernier livre de Tom Thomas « 2015 – Situation et perspectives »
La situation actuelle révèle au grand jour l’ampleur d’un phénomène pourtant engagé depuis les années 70 en Europe (et ailleurs) : la dégradation jusqu’à sa disparition de la situation qui nourrissait et stimulait le traditionnel réformisme social-démocrate [1]. En effet, son analyse montre [2] que la crise actuelle n’est pas seulement une crise classique de suraccumulation de capital corrélative à une sous-consommation des masses, mais que sa caractéristique la plus significative réside dans un épuisement structurel des gains de productivité. Autrement dit un épuisement de l’accroissement de l’extraction de la pl sous sa forme relative, la seule qui permette une poursuite, autre que ponctuelle et éphémère, de la valorisation du capital (c.-à-d. de la croissance) de l’époque moderne (production de masse très mécanisée, nécessitant une consommation en augmentation constante). Épuisement insurmontable puisque les gains de productivité passés ont fini par abaisser à un tel point la quantité de travail productif de pl employé par le capital, donc la valeur des marchandises que mesure cette quantité, que le mouvement de la valorisation de cette valeur (la production de la pl) – lequel est l’existence du capital – stagne, et même régresse (mouvement de dévalorisation). À valeur évanescente, valorisation évanescente. Dit autrement, comment le capitaliste en général pourrait-il augmenter la productivité, et l’extraction d’une plus grande quantité de pl relative, quand cela nécessiterait un gros investissement pour améliorer une machinerie déjà hautement sophistiquée, tandis que l’économie de main-d’œuvre productrice de pl qu’il pourrait ainsi réaliser serait faible puisque celle-ci compte déjà pour relativement peu dans ses coûts de production (de l’ordre de 10 % pour les grandes entreprises) ?
DES BASES DU RÉFORMISME CHEZ LES PROLÉTAIRES
CHAPITRE 2 du dernier livre de Tom Thomas « 2015 – Situation et perspectives »
Le réformisme est une tendance qui a toujours existé chez les prolétaires (et bien sûr ailleurs dans les diverses fractions de la bourgeoisie dites « républicaines » ou « de gauche »). Sa caractéristique générale consiste à orienter et limiter les luttes à l’obtention d’améliorations matérielles (le « niveau de vie » selon l’expression générale, comme si celui-ci ne concernait pas aussi la richesse des activités et des besoins). Améliorations du rapport salarial, qui ne peuvent évidemment qu’être limitées par la reproduction de ce rapport, c’est-à-dire la continuation de la valorisation du capital. Celle-ci, la « croissance » (l’accumulation du capital), étant la condition même de ces améliorations. Autrement dit, non seulement elles sont limitées quantitativement (la part du produit qui va au capital s’accroissant nécessairement toujours plus, avec son accumulation, que celle qui va aux prolétaires), mais aussi qualitativement : si la consommation s’élève, c’est en grande partie pour répondre aux besoins aliénés générés et stimulés par le capitalisme, et en même temps il y a une profonde détérioration des besoins immatériels, le travail prolétaire étant vidé de toute qualité, devenant lui aussi de plus en plus aliéné et répulsif avec les progrès de la machinerie.
BREF REGARD SUR LE PASSÉ
CHAPITRE 1 du dernier livre de Tom Thomas « 2015 – Situation et perspectives »
Selon Marx et Engels, les bourgeoisies d’autrefois craignaient fort « un spectre qui hante l’Europe : le spectre du communisme ». Aujourd’hui encore elles ont et donnent du communisme une image d’autant plus diaboliquement spectrale qu’elles ont bien cru qu’il les anéantirait, et que la crise pourrait bien le faire sortir de sa léthargie.
En écrivant Le Manifeste du parti communiste en 1848, les deux amis démolirent ces « contes » débiles de la bourgeoisie. Ils le firent avec brio en montrant les fondements réels du communisme, ses caractéristiques générales, sa nécessité historique. Cependant, et pour son plus grand malheur [1], le mouvement communiste prit d’abord le pouvoir d’État dans des situations impossibles (l’éphémère Commune de Paris) ou terriblement défavorables (URSS, Chine) pour qu’il puisse aller jusqu’à son terme : l’abolition de la condition de prolétaire (qui est évidemment en même temps celle de la bourgeoisie). Autrement dit, l’abolition du rapport social spécifique de domination et d’appropriation qu’est le capital.
CRISE POLITIQUE OU RÉVOLUTION POLITIQUE : RENFORCER OU ABOLIR L’ÉTAT BOURGEOIS ?
CHAPITRE 5 du livre de Tom Thomas « La montée des extrêmes »
En France, comme ailleurs en Europe, il est assez probable que, la situation du peuple s’aggravant, les forces politiques traditionnelles de l’alternance droite-gauche, qui, depuis longtemps, ne constituent plus une alternative, soient déconsidérées au point d’avoir à céder la place à l’une de ces forces qu’elles qualifient de « populistes », « protestataires », « extrémistes ». Ce qui serait la manifestation d’une modification de la domination qu’exerce la grande bourgeoisie dans son alliance de classe traditionnelle avec les « couches moyennes » et une partie du prolétariat. Alliance qu’organise cahin-caha le système d’État dit démocratique puisqu’elle est une condition de son existence sous cette forme qui a l’avantage de faire croire que cet État est l’exécuteur de la volonté populaire.
LA GAUCHE EXTRÊME ET LA CRISE
CHAPITRE 4 du livre de Tom Thomas « La montée des extrêmes »
Le Front de Gauche (FG) en France est typique de ces partis qui, en Europe notamment, tentent à la faveur de la crise de revivifier la vieille idéologie réformiste-étatiste et ses programmes dits « de gauche », qui faisaient autrefois la fortune des partis, dits « communistes », de type stalinien.
LA DROITE EXTRÊME ET LA CRISE
CHAPITRE 3 du livre de Tom Thomas « La montée des extrêmes »
Les fascismes des années 3029, en Allemagne comme en Italie, ne furent pas initialement une création de la bourgeoisie, qui y avait déjà écrasé les insurrections prolétaires d’après-guerre, mais essentiellement un surgissement « d’en bas »30, une manifestation de l’enragement d’une masse hétéroclite d’individus, causé par la crise et accentué par le sentiment d’avoir été injustement désavantagés et maltraités par les traités d’après-guerre.
CAPITALISME ET TOTALITARISME
CHAPITRE 2 du livre de Tom Thomas « La montée des extrêmes »
Cette crise ne crée pas la tendance au totalitarisme, elle la renforce. Je n’ignore pas ce que ce mot a de flou dans le langage courant, puisqu’il a été utilisé pour désigner plusieurs occurrences dans l’histoire moderne. Avant 1945 par exemple, il désignait les divers fascismes, puis, par un rapide retournement dû notamment à la guerre froide, le soi-disant communisme stalinien4. Mais flou aussi, et même surtout, parce que, on le verra plus loin, les idéologues qui ont popularisé cet usage – telle Hannah Arendt, souvent citée comme référence en la matière – n’en ont fait qu’un concept bâtard, qui n’oppose que deux formes, deux modes de fonctionnement de l’État du capitalisme, sans voir ce qui les relie profondément au-delà de cette opposition. Ils ne désignent par « totalitaire » qu’une domination étatique ouvertement et pleinement despotique5, policière, sous la férule brutale d’un parti unique et de son chef. Ils présentent comme antagoniques totalitarisme et démocratie bourgeoise alors qu’il ne s’agit que de deux formes politiques de la même domination du capital (c’est-à-dire des exigences de sa valorisation, qui est son existence), de la façon dont son État contribue à sa reproduction, son accumulation.
2015 – SITUATION ET PERSPECTIVES
Parution du dernier livre de Tom Thomas sur la situation et les perspectives en 2015 aux éditions Jubarte, il est disponible à la librairie du Point du Jour (58 rue Gay-Lussac 75005 Paris, tel: 01 43 26 20 17, courriel: librairie-lpj@wanadoo.fr) au prix de 5 euros.
QUATRIEME DE COUVERTURE
Les deux conditions nécessaires au succès d’un processus révolutionnaire communiste sont aujourd’hui réunies. D’une part, l’épuisement historique de la croissance capitaliste sape les fondements matériels de la vieille domination de l’idéologie bourgeoise, dite réformiste ou « de gauche », sur les luttes sociales. D’autre part, les conditions matérielles permettant d’engager un tel mouvement contre les tentatives désespérées de promouvoir à tout prix cette croissance, qui ne peuvent mener qu’à des désastres sans précédent, existent. Dans cette situation, toute nouvelle dans l’histoire, reste à construire la force organisée nécessaire à la mise en œuvre de ce processus.
THÈSES SUR LA SITUATION CONTEMPORAINE
CHAPITRE 1 du livre de Tom Thomas « La montée des extrêmes »
La crise politique qu’engendre indubitablement la crise économique actuelle peut effectivement accoucher de l’arrivée au pouvoir d’un de ces extrémismes étatiques, dits populistes par celles et ceux qui seraient ainsi remplacés. Pour comprendre l’impasse, l’échec inéluctable et catastrophique d’un tel scénario, il convient d’abord de rappeler, en les résumant très brièvement, les principaux résultats de l’analyse de la crise contemporaine2.
LA MONTEE DES EXTREMES
INTRODUCTION du dernier livre de Tom Thomas « La montée des extrêmes »
A propos du « populisme »
La crise économique génère rapidement sous nos yeux une crise politique. Crise relative à l’État donc, qui ne peut plus, comme le peuple croit généralement que c’est son rôle, assurer la croissance, l’emploi, le niveau de vie, la santé, bref « le progrès » dans le bien-être général. Les partis traditionnels dits de droite ou de gauche qui se succèdent régulièrement au gouvernement, et plus généralement les « élites » politico-médiatiques et patronales, sont déconsidérés chaque jour davantage.
A PROPOS DES CIRCONSTANCES ACTUELLES
CHAPITRE 6 du livre de Tom Thomas « Nécessité et possibilité du communisme »
Puisque ce sont les circonstances qui permettent de dire le nécessaire et le possible pour que les prolétaires, et les peuples, ne soient pas écrasés dans la crise actuelle du capital, il convient de tirer de l’analyse qui en a été rappelée dans les deux premiers chapitres quelques conséquences essentielles quant aux enjeux des luttes actuelles. Tout en sachant qu’il ne peut encore s’agir que d’en montrer les grandes lignes, car seul le développement pratique des luttes pourra permettre de comprendre jusque dans tous les détails qui forment le concret, l’ensemble complexe des rapports de classe dans toute leur diversité et la situation du procès révolutionnaire.
RÉALISATION DU COMMUNISME
CHAPITRE 5 du livre de Tom Thomas « Nécessité et possibilité du communisme »
5.1. Nécessité d’une transition
Savoir reconnaître la nécessité d’une phase de transition entre le moment d’une révolution politique victorieuse, qui ôte à la bourgeoisie régnante d’importants moyens de son pouvoir dans la « superstructure » (État et forces armées, médias et moyens d’éducation, etc.), ainsi que la propriété juridique et financière des entreprises, et celui où les classes disparaissent en même temps que toutes les formes de la possession capitaliste, est ce qui distingue les révolutionnaires concrets, conscients de ce que sont les conditions à réaliser pour parvenir à ce résultat, des utopistes qui les ignorent. On peut toujours, et sans grande difficulté, poser les principes d’une société communautaire idéale d’individus libres. Mais il est plus ardu de comprendre ce qu’il est possible de transformer à partir de telle ou telle situation historique particulière (« les circonstances » disait Marx dans ses thèses critiques sur Feuerbach), notamment du potentiel de temps libre quelle recèle. Le problème n’est pas le communisme – qui sera d’ailleurs l’invention d’individus très différents de ceux d’aujourd’hui et non pas la réalisation d’un projet de société ficelé par ces derniers, et dont on ne peut donc concevoir que les fondations (l’abolition du rapport capitaliste et de ses manifestations, les nouveaux rapports sociaux qui en résulteront) – mais la transition au communisme telle qu’on peut la déduire (en déduire les tâches) de ces circonstances.
POSSIBILITÉ DU COMMUNISME
CHAPITRE 4 du livre de Tom Thomas « Nécessité et possibilité du communisme »
4.1. Qu’est-ce que la propriété? De la propriété privée personnelle à la propriété privée capitaliste
La possibilité du communisme étant celle d’abolir le rapport social de la propriété privée capitaliste, il convient donc d’abord de dire ce qu’elle est58.
D’une façon générale la propriété n’est pas d’abord un droit mais un fait, ou plus exactement un faire, un comportement. Un comportement d’appropriation des conditions de leur vie que les hommes tirent de la nature. Et, puisqu’ils ne peuvent s’approprier ces conditions que collectivement, en tant qu’animaux sociaux et politiques, il s’agit d’un comportement dans un certain type de coopération (de rapports sociaux) déterminée, de façon plus ou moins adéquate, par les outils qu’ils ont créés. Ainsi il n’y a pas « la » propriété. Concrètement elle est ce que sont les différentes formes historiques que prend ce comportement, ce que sont les différents rapports sociaux qui déterminent qui fait quoi, s’approprie quoi, et comment. Par exemple il y a eu les formes communautaires d’appropriation dans les sociétés primitives (du fait de la faiblesse des instruments qui obligeait à faire appel à la communauté pour affronter une nature alors toute-puissante), celles de la propriété privée personnelle dans les sociétés marchandes et des débuts du capitalisme, les différentes formes (financières et managériales) de la propriété privée capitaliste. Et d’autres encore si on examine l’ensemble des modes de production et d’organisation sociales au cours de l’histoire.
LA MONTEE DES EXTREMES
Parution du dernier livre de Tom Thomas sur la montée des extrêmes, il est disponible à la librairie du Point du Jour (58 rue Gay-Lussac 75005 Paris, tel: 01 43 26 20 17, courriel: librairie-lpj@wanadoo.fr) au prix de 6 euros.
QUATRIEME DE COUVERTURE
Comme dans les années 30 la crise économique engendre une crise politique. Les deux pôles « extrêmes » du système se renforcent, notamment à droite. Les dirigeants en place, ne voulant pas la perdre, tentent de les disqualifier en les nommant « populistes », les accusant de vouloir établir un Etat « totalitaire ». Décortiquant ces notions, Tom Thomas montre qu’elles désignent des phénomènes inhérents au capitalisme. Ces partis « extrêmes », de gauche comme de droite, ne projettent nullement de vouloir sortir d’un système capitaliste frappé de sénilité. Or c’est pourtant la seule voie pour sortir de la crise. Il s’agit non pas de changer de gouvernement mais d’abolir l’Etat actuel.
Tom Thomas poursuit dans cet ouvrage un travail de longue haleine, témoignant de la vigueur et de l’actualité d’un marxisme critique, au service de la construction d’un nouveau mouvement révolutionnaire, débarrassé de l’idéologie bourgeoise dont est imbibé « le vieux mouvement ouvrier ».
NÉCESSITÉ DU COMMUNISME
CHAPITRE 3 du dernier livre de Tom Thomas « Nécessité et possibilité du communisme »
La spécificité historique de la crise contemporaine qui vient d’être montrée a une cause fondamentale entre toutes, interne au procès de valorisation lui-même, qui est qu’en accroissant sans cesse, à sa façon, la productivité44, le capital est allé jusqu’à faire dépérir la source même de sa croissance: la quantité de travail salarié productif de plus-value. Sa vitalité ainsi perdue, le voilà sénile. Ce dépérissement (évidemment loin d’être achevé) est le résultat d’un procès, qui a déjà été évoqué, et qui se résume à ceci: à force de remplacer la quantité de travail productif de plus-value par la machinerie, le capital a fini par inverser le résultat initial de ce procès (cela a pris environ deux siècles). Il a réduit cette quantité de travail à un tel point que cela a sapé cette base, et seule base, de la production de plus-value. En même temps, une fraction de plus en plus importante de celle-ci était absorbée par des capitaux improductifs, tel le capital financier ou commercial, par les superstructures étatiques, les faux-frais, gaspillages, etc. Ce qui constituait autant de capitaux ne retournant pas à la production, et qui aussi contribuaient à diminuer le taux de profit moyen.
SPÉCIFICITÉ HISTORIQUE DE LA CRISE CONTEMPORAINE
CHAPITRE 2 du dernier livre de Tom Thomas « Nécessité et possibilité du communisme »
2.1. De quelques faux remèdes
Les critiques qui accusent le capital financier et ses « exagérations » d’être la cause essentielle de la crise, voire la seule, évitent ainsi soigneusement de mettre en cause le système capitaliste lui-même. Ils se refusent à admettre sa sénilité et sa faillite. Au contraire, ils rivalisent de propositions pour le faire perdurer.
RETOUR SUR LES CAUSES DE LA CRISE
CHAPITRE 1 du dernier livre de Tom Thomas « Nécessité et possibilité du communisme »
Sans avoir l’intelligence des causes de la crise on ne peut évidemment pas proposer une voie pour en sortir. Ce travail ayant déjà été fait pour l’essentiel1, je ne ferai ici qu’en résumer brièvement les grandes lignes, juste le strict nécessaire pour pouvoir parler de l’avenir à partir de la réalité comprise du présent, non comme utopie, mais comme libération et développement des potentialités réellement existantes.
Chaque crise est issue d’un enchevêtrement de divers facteurs et phénomènes qui concourent au blocage de la valorisation2, donc de la reproduction élargie, du capital. Mais c’est toujours de ce blocage qu’il s’agit. Donc, c’est toujours dans le procès de production et de réalisation de la plus-value qu’il faut en rechercher les causes profondes, essentielles. Et comme dans le capitalisme moderne cette plus-value est surtout extraite sous sa forme relative3, c’est-à-dire grâce aux progrès de la productivité générale, c’est dans les effets de ce mécanisme que se situe le cœur des difficultés (contradictions) qui finissent par le provoquer.
NECESSITE ET POSSIBILITE DU COMMUNISME
INTRODUCTION du dernier livre de Tom Thomas « Nécessité et possibilité du communisme »
Que révèle la crise? Comment en sortir? Quel peut être l’avenir? Ce sont des questions que tout le monde se pose. Les uns parce qu’ils craignent pour leur situation. Les autres parce qu’ils l’ont perdue, ou vont la perdre, ou – les jeunes – n’en trouveront pas, sinon de tellement mauvaises, précaires, misérables.